Caractéristique matérielle : Couv. ill. en coul.
"Cet ouvrage a été précédemment publié en 2019 aux Editions La Découverte dans la collection "L'envers des faits""
Notes bibliogr.
, Dimension : 19, Nbr de pages : 1 vol. (221 p.),
Sujet :
Conditions rurales -- Grand Est (France) -- 1990-2020 Vie Rurale -- Grand Est (France) -- 1990-2020 Sociologie rurale -- Grand Est (France) -- 1990-2020 620412103 -- Espace Rural 620412103 -- Sociologie rurale 620412103 -- Années 1990 620412103 -- 21e Siè
Collection :
La découverte poche
Résumé :
Qui sont ces hommes et ces femmes qui continuent d¹habiter dans les campagnes en déclin ? Certains y fantasment le « vrai » peuple de la « France oubliée », d¹autres y projettent leur dégoût des prétendus « beaufs » racistes et ignorants. Mais « ceux qui restent » se préoccupent peu de ces clichés éculés. Comment vit-on réellement dans des zones dont on ne parle d¹ordinaire que pour leur vote Rassemblement national ou, plus récemment, à l¹occasion du mouvement des Gilets jaunes ? Parmi les nouvelles générations, ils sont nombreux à rejoindre les villes pour les études, puis il y a ceux qui restent, souvent parce qu¹ils n¹ont pas les ressources nécessaires pour partir. Ceux-là tiennent néanmoins à ce mode de vie rural et populaire dans lequel « tout le monde se connaît » et où ils peuvent être socialement reconnus. Comment perçoivent-ils alors la société qui les entoure ? à qui se sentent-ils opposés ou alliés ? à partir d¹une enquête immersive de plusieurs années dans la région Grand-Est, Benoît Coquard plonge dans la vie quotidienne de jeunes femmes et hommes ouvriers, employés, chômeurs qui font la part belle à l¹amitié et au travail, et qui accordent une importance particulière à l¹entretien d¹une « bonne réputation ». à rebours des idées reçues, ce livre montre comment, malgré la lente disparition des services publics, des usines, des associations et des cafés, malgré le chômage qui sévit, des consciences collectives persistent, mais sous des formes fragilisées et conflictuelles. L¹enquête de Benoît Coquard en restitue la complexité.